A propos des données
A propos de ce site web
Ce site présente en temps réel les données collectées par la station “Pompidou” qui capte différentes molécules ciblées (NO², Pm²,5 et PM10) dans le centre-ville de Tours. Nous avons choisi de représenter ce jeu de données par l’intermédiaire d’une typographie variable. Cette police de caractères change en fonction de la concentration des molécules relevées. Nous avons fait coïncider la typographie avec les paliers de concentrations définis par l’OMS. Lorsque la typographie est fine et mono-linéaire cela signifie que la concentration de la molécule désignée est en dessous de son seuil AQG (cela désigne le seuil où aucun lien de causalité n’a pu être établi entre maladie et qualité de l’air). A contrario, dès que la typographie se dédouble ou prend de l’ampleur, cela signifie que des paliers ont été dépassés. La concentration de la particule désignée est alors dangereuse pour la santé des habitants.
AQG level | Etapes intermédiaires | |||
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Step 0 | Step 1 | Step 2 | Step 3 | Step 4 |
NO2 | NO2 | NO2 | NO2 | NO2 |
Notre objectif est de mettre à disposition des citoyens un outil pour mieux comprendre ce que désigne la notion de « qualité de l’air ». Mais aussi de leur permettre de voir en temps réel la concentration de certains polluants relevés dans le cœur de la ville de Tours.
Les données présentées sont récupérées via l’API de la plateforme Lig’Air.
Pourquoi s’intéresser à la qualité de l’airAujourd’hui le terme « qualité de l’air » fait partie de notre langage courant. Fréquemment, nous avons un aperçu de la « bonne ou mauvaise qualité de l’air » par l’intermédiaire de nos téléphones et bulletins météorologiques. Cependant, ce que l’on désigne comme « qualité de l’air » désigne en réalité une grande variété de particules. Chacune de ces molécules à des conséquences qui leur sont propres. Tant sur l’environnement que sur le corps humain.
Il n’est donc pas possible de définir UNE « qualité de l’air ». De plus, la présence de ces particules est inhérente à différentes activités humaines, il est donc important de noter que les relevés varient en fonction des territoires étudiés.
Grâce aux derniers projets d’ampleur menés par l’OMS afin d’améliorer les concentrations de molécules dans l’air, il a été constaté qu’un grand nombre de villes françaises dépassent régulièrement les seuils de pollution nuisible pour la santé même si des améliorations sont notables.
Pour plus d’informations, nous vous invitons à consulter le rapport complet de l’OMS sur le sujet détaillant leur méthode pour déterminer les molécules polluantes. Ainsi que, leur suivi sur les conséquences et les origines de ces molécules.
La typographie
La police de caractère variable « Air » a été dessinée pour montrer les différents paliers de toxicité des densités des différentes particules présente dans l’air. Tels que le Dioxyde d’azote (NO2) , Particules fines (PM 2.5) et Matières particulaires (PM 10) .
Ces paliers ont été définis par L’OMS, à chaque palier dépassé, la concentration d’une particule donnée provoque un certain nombre de conséquences sur l’organisme humain.
Afin d’illustrer les différentes hausses de concentration, nous avons opté pour une représentation plus factuelle et didactique.
Dioxyde d’azote
Temps moyen | AQG level | Etapes intermédiaires | |||
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Step 0 | Step 1 | Step 2 | Step 3 | Step 4 | |
Annual | 10µg/m3 | 20µg/m3 | 30µg/m3 | 40µg/m3 | |
24 hour | 25µg/m3 | 50µg/m3 | 120µg/m3 | ||
NO2 | NO2 | NO2 | NO2 | NO2 |
Le NO2 est un gaz couramment libéré lors de la combustion de combustibles utilisés dans le secteur industriel et celui des transports.
Pur, il présente une coloration brunâtre (vapeurs rutilantes) et une odeur douceâtre. C'est une des odeurs que l'on perçoit dans les rues polluées par la circulation automobile.
Constamment émis par la plupart des véhicules, des centrales électriques thermiques à combustible (charbon, principalement) et des activités industrielles, le dioxyde d'azote est aussi un précurseur d'autres polluants, notamment d'ozone troposphérique (polluant en hausse dans toute l'Europe, malgré les efforts entrepris) et de nitrates, ces derniers étant à l'origine de pluies acides et, par suite, d'une acidification et d'une eutrophisation des eaux douces.
Les études épidémiologiques ont montré que les symptômes bronchitiques chez l'enfant asthmatique augmentent avec une exposition de longue durée au NO2. Une diminution de la fonction pulmonaire est également associée aux concentrations actuellement mesurées dans les villes d'Europe et d'Amérique du Nord. À des concentrations dépassant 200 μg/m3, sur de courtes durées, c'est un gaz toxique entraînant une inflammation importante des voies respiratoires. Le nombre annuel de décès en lien avec l’exposition prolongée au dioxyde d’azote (NO2) a été estimée à 3 680 en 2019 (contre 4 520 en 2010).
Matières particulaires (PM 10)
Temps moyen | AQG level | Etapes intermédiaires | |||
---|---|---|---|---|---|
Step 0 | Step 1 | Step 2 | Step 3 | Step 4 | |
Annual | 15µg/m3 | 20µg/m3 | 30µg/m3 | 50µg/m3 | 70µg/m3 |
24 hour | 45µg/m3 | 50µg/m3 | 75µg/m3 | 100µg/m3 | 150µg/m3 |
PM10 | PM10 | PM10 | PM10 | PM10 |
Les matières particulaires sont un indicateur indirect courant de la pollution de l’air. Il existe des données probantes solides sur les effets négatifs sur la santé de l’exposition aux matières particulaires. Les principaux composants en sont les sulfates, les nitrates, l’ammoniac, le chlorure de sodium, le carbone noir, la poussière minérale et l’eau.
Aux concentrations auxquelles sont exposées la plupart des populations urbaines et rurales des pays développés et en développement, les particules ont des effets nuisibles sur la santé. L'exposition chronique contribue à augmenter le risque de contracter des maladies cardiovasculaires et respiratoires, ainsi que des cancers pulmonaires. Les effets sur la santé sont dépendants de la taille des particules. Les particules grossières, fraction comprise entre 2.5 µm et 10 µm, ont des effets sur la santé respiratoire. Concernant la fraction fine des particules, celles inférieures à 2.5 µm, elles impactent à long terme la santé cardiovasculaire. Les effets de salissure et de dégradation des monuments et bâtiment constituent les atteintes à l’environnement les plus visibles pour les particules.
Les sources des particules sont multiples et influent sur la composition chimique et la taille de ces dernières. En Île-de-France, le chauffage résidentiel et tertiaire, en premier lieu le chauffage au bois, est le premier secteur émetteur, suivi du transport routier mais également à l’agriculture et aux chantiers. La répartition des émissions de particules primaires suivant leur taille varie selon les secteurs d’activités : Le trafic routier et le secteur résidentiel et tertiaire génèrent davantage de particules fines et très fines (PM2.5 et PM1), liées respectivement à la combustion dans les moteurs, à l'abrasion des freins et des pneus et à la combustion de bois, de fioul et de gaz pour le chauffage ; Les secteurs des chantiers et carrières génèrent plus de grosses particules (PM10), de par la nature de leurs activités (construction, déconstruction, utilisation d’engins spéciaux…) ; Le secteur de l’industrie manufacturière mêle souvent combustion et procédés divers, et produit des PM10 et des PM2.5.
Particules fines (PM 2.5)
Temps moyen | AQG level | Etapes intermédiaires | |||
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Step 0 | Step 1 | Step 2 | Step 3 | Step 4 | |
Annual | 5µg/m3 | 10µg/m3 | 15µg/m3 | 25µg/m3 | 35µg/m3 |
24 hour | 15µg/m3 | 25µg/m3 | 37.5µg/m3 | 50µg/m3 | 75µg/m3 |
PM2.5 | PM2.5 | PM2.5 | PM2.5 | PM2.5 |
Les matières particulaires sont un indicateur indirect courant de la pollution de l’air. Il existe des données probantes solides sur les effets négatifs sur la santé de l’exposition aux matières particulaires. Les principaux composants en sont les sulfates, les nitrates, l’ammoniac, le chlorure de sodium, le carbone noir, la poussière minérale et l’eau.
Les émissions totales de PM2.5 sont 2 à 3 fois plus élevées en hiver qu’en été, en particulier dans le secteur résidentiel, en raison du chauffage. Si les émissions de certains secteurs varient peu d’un mois à l’autre (chantiers, industrie, transport ferroviaire et fluvial, plateformes aéroportuaires, traitement des déchets...), celles d’autres secteurs présentent une temporalité plus marquée : le résidentiel (ratio hiver / été supérieur à 40 en raison du chauffage au bois notamment), le tertiaire, la branche énergie, davantage émetteurs les mois d’hiver, en raison du chauffage et de la production d’énergie nécessaire.
Aux concentrations auxquelles sont exposées la plupart des populations urbaines et rurales des pays développés et en développement, les particules ont des effets nuisibles sur la santé. L'exposition chronique contribue à augmenter le risque de contracter des maladies cardiovasculaires et respiratoires, ainsi que des cancers pulmonaires. Les effets sur la santé sont dépendants de la taille des particules. Les particules fines, inférieures à 2.5 µm, impactent à long terme la santé cardiovasculaire. Les particules PM2.5 issues du trafic routier altèrent aussi la santé neurologique (performances cognitives) et la santé périnatale. Le nombre annuel de décès attribuables à l’exposition prolongée aux particules fines PM2,5 a été évalué a 6 220 en 2019 (contre 10 350 en 2010) en Île-de-France.